• Vous avez déjà ressenti ce sentiment d'angoisse face à l'objectif?

    Vous regardez l'appareil dressé face à vous, comme un ennemi prêt à traquer toutes vos petites imperfections. Il est équipé d'accessoires redoutables, le plus terrible, étant le flash, qui va rendre aveugle l'espace de quelques instants. Mais il en a d'autres, terrifiants eux aussi, le plus atroce étant à mon avis le retardateur, avec sa petite lumière rouge qui clignote, de manière de plus en plus rapide, faisant ainsi monter l'angoisse jusqu'au moment fatal du déclenchement.

    Et là, c'est horrible. Vous êtes atroce. Et ce n'est même pas la faute du photographe.

    Au choix:
    - vous êtes en train de parler et on peut voir vos amygdales
    - vous avez fermé les yeux à cause de ce satané flash
    - vous avez fermé un oeil, et là vraiment c'est flippant
    - la touffe que vous avez sur la tête a une fois de plus été totalement incontrolable
    - vous avez incliné la tête de façon à vous donner un menton qui ferait concurrence à Balladur
    - vous avez gardé vos lunettes, bravo, bonus de présence pour le photographe grâce au reflet
    - vous avez un sourire crispé, voire même tout le corps droit comme un i, perdu: le style gendarme est "out" cette saison
    - le vent s'est engouffré dans vos vêtements et vous ressemblez à Carlos (si vous portez un motif fleuri, c'est le top)

    Quand je pense que je vais bientôt me marier... Ce n'est pas le passage devant le maire qui me fait flipper.


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  • « Madame, je ne vous ai entendue et vue qu'à la télévision. Mais vos propos, votre manière d'être ont fait que, depuis plusieurs mois déjà, j'étais enclin à voter pour vous le 22 avril. Ayant lu attentivement votre livre « Maintenant », je ne doute plus de le faire.

    Je suis un très vieux monsieur. Ministre du général de Gaulle à trois reprises, je fus un des rares qui eurent l'honneur d'être reçus par lui à Colombey, après qu'il eut, en parfait démocrate, démissionné de la présidence de la République parce que désavoué lors du référendum qu'il avait décidé. Je suis fidèle à sa mémoire. La France, au cours de sa longue histoire, n'a guère eu de chef d'Etat de cette envergure, parfaitement indépendant de toutes les puissances financières et de tous les dogmes politiques, ne se laissant intimider par quiconque, discernant ce qu'allait être l'évolution du monde et percevant ce qu'étaient les intérêts à long terme de son pays. Mais je n'ai jamais cru à la possibilité d'un gaullisme sans de Gaulle et je me suis vite désolidarisé de ses prétendus héritiers.
    Cela dit - et sans vouloir vous écraser sous une telle référence en vous assimilant à cette très haute figure -, j'ai le goût de vous dire que je constate d'assez nombreuses analogies entre ses idées et les vôtres, telles qu'elles apparaissent au long de vos trois centaines de pages. D'abord le volontarisme politique, puis l'attachement à la nation, à son passé et à son avenir, comme fondement nécessaire aux solidarités entre les individus vivant sur son sol ; la prise en compte des aspirations populaires mais sans soumission systématique à l'opinion ; l'idée, que de Gaulle énonça dès mars 1968 dans un discours à Lyon, que les activités régionales sont les ressorts de la puissance économique de demain ; encore, le fait que la France, dans un monde menaçant, ne doit pas renoncer à une puissance militaire forte. Entre vous et lui, il est encore un trait commun : quand on lui exposait un problème de façon abstraite, il vous interrompait : «Alors ! Pratiquement, que proposez-vous ?» Or toujours vous proposez ou esquissez une solution concrète.

    Jean-Marcel Jeanneney, le dernier ministre survivant, avec Pierre Messmer, du général de Gaulle.

    C'est un extrait du nouvel obs.

    Des anciens ministres qui changent de cap, il y en a pas mal en ce moment:
    - Tapis pour Sarko
    - Begag pour Bayrou

    Mais celui-ci, il a vraiment de la gueule, non?

     


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  • Cette année, quelques tendances se dégagent.

    In : les barrettes, les pin's, le yukulélé, les bretelles, les belles gueules,

    Out : le noir.


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  • Je ne peux pas m'y résoudre.
    Et pourtant je vais peut-être y passer moi aussi. On va peut-être m'y obliger.
    1 à 2 millions de français vont devoir le faire. Cela concerne une cinquantaine de communes.
    Le 22 avril, on va peut-être devoir utiliser la machine à voter.

    NOOOOOOOOON, je ne veux pas!!!

    Pourquoi? Parce qu'il y a eu des problèmes dans plusieurs pays.
    Ainsi aux élections de novembre 2006 aux Etats-Unis, un tiers des électeurs ont voté sur des machines électroniques. De nombreuses contestations ont été signalées. Le problème le plus sérieux a été localisé, encore une fois, en Floride : 18 000 bulletins ont disparu à Sarasota, alors que le candidat en tête n'avait que 369 voix d'avance. Les machines à voter ne prévoyaient pas de trace papier. Il a été impossible de recompter.
    Le 7 mars, Hillary Clinton a elle-même présenté un projet de loi au Sénat (Count Every Vote Act) qui prévoit l'obligation pour les constructeurs des machines d'inclure des traces papier, afin qu'il n'y ait "plus de votes mystérieusement avalés par les ordinateurs".
    Autre exemple: l'incident de Schaerbeek (Belgique), le 18 mai 2003. Le décompte des voix exprimées avait excédé de plus de 4 000 le nombre d'inscrits dans la circonscription.

    Le vote papier n'est pas infaillible non plus loin de là, nous faisons déjà confiance à l'informatique pour les transactions financières. Alors pourquoi pas pour le vote? D'autant qu'ainsi les aveugles peuvent voter facilement, et que cela économise du papier.

    Parce qu'il faut une trace papier pour les recomptages litigieux, parce que les dépouillements sont un moment de démocratie, où tous les citoyens sont les bienvenus. Une pétition ici pour ceux que cela intéresse.

    Rendez-moi mes bulletins, je veux du papier!!!



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  • Les artistes sortis de la star ac' font toujours un premier album de merde, qui répond à l'image que se font d'eux les producteurs, image sur laquelle ils espèrent bien faire du chiffre.
    Pour Elodie, elle a été fichée "Dido du pauvre". Donc sans intéret bien sûr .

    Puis on les oublie, et s'ils sont doués ils peuvent faire un bon deuxième album, plus proche d'eux. Comment? Car la voix et le talent ne suffisent pas, il faut faire la bonne rencontre, celle qui te met sur orbite. Biolay pour Elodie, Juliette pour Olivia Ruiz.

    Résultat: un coup de maître pour Mademoiselle Frégé. Un album très raffiné, avec d'excellent choix de reprises (le velours des vierges de Gainsbourg avait d'ailleurs également été repris par les Ritas, mais j'avoue qu'Elodie exprime mieux que Catherine Ringer la cruauté des hommes prêts à tout pour avilir l'innocence) et de magnifiques textes de Biolay dont le single déjà culte la ceinture. Pour ne rien gâcher, le clip est excellent, troublant à souhait.

     

     


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