• Hier soir comme Timounch, et pas mal d'autres je me suis fait une soirée foot : j'ai regardé Lyon se faire laminer par la Roma, la tête de Toti et le passement de jambes de Mancini face à Réveillère.Seul rayon de soleil, j'ai été contente de voir jouer Ricardo Faty à la fin du match, cela m'a rappelé le documentaire sur les jeunes de Clairefontaine où j'avais pu le voir.

    Non je ne vais pas deviser sur le pourquoi du comment de cette défaite mais plutôt sur quelque chose qui me fait beaucoup rire à chaque fois que je regarde du foot, et que j'écoute les commentaires qui vont avec : le vocabulaire.
    Ce vocabulaire est bien spécifique. Le côté élitiste du foot en quelque sorte (l'élitisme ne se limite pas aux verres de Martini à 7 euros).

    En tant qu'enseignante il est de mon devoir de répandre mes (maigres) connaissances en la matière .

    Hier les Lyonnais n'ont pas été réalistes : ils ont eu des occasions de but qu'ils nont pas su concrétiser

    Les joueurs de la Roma ont fait preuve d'abnégation : ils étaient engagés sur tous les ballons.

    Le vocabulaire footbalistique est très proche du vocabulaire guerriers les joueurs sont courageux, puissants, offensifs. Bref, le foot, ça ne rigole pas, on parle sérieusement, et on joue comme des guerriers valeureux. La guerre pacifiée entre les villes et les pays. Pacifiée quand il n'y a pas de hooligans et de fin de match en bagarre...

    J'espère que l'issue pour Lille contre Manchester sera meilleure ce soir, mais ce n'est pas gagné, (surtout qu'ils se sont fait voler au match aller!)


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  • Ca y est, ils l'ont fait et chéri et moi nous y étions...

    Un petit mot pour graver dans le marbre, ou plutôt dans le web, une trace de cette soirée arrosée et cette merveilleuse journée.

    La soirée entre jeunes (si si c'est bien nous, tout est relatif je sais) était plus que sympa, j'ai fait connaissance avec une star du blog (une autre!) vraiment adorable, avec tout un tas de gens dont j'avais beaucoup entendu parlé, et qu'évidemment j'ai apprécié, la soeur de la pacsée entre autres (le dicton les amis de mes amis fonctionne apparemment), retrouvé quelques têtes connues qui valent le détour (notamment un bonobo qui veut faire la revolucion).

    Quant au jour de la fête, c'était du pur bonheur : endroit idéalement paisible, excellent repas, tout le monde réuni...
    Ils étaient beaux (comme toujours).
    Du verre blanc a été cassé (ma grand-mre dit que ça porte-bonheur).
    On a ri (au détriment de blondes parfois, désolée pour elles...).
    Elle a pleuré.

    Ce n'est pas avec ce post que je vais attirer des lecteurs, il n'intéresse pas grand monde, mais qu'est-ce que ça fait du bien de passer des journées comme ça, je ne voudrais l'oublier pour rien au monde.

    J'ai la banane.


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  • Non je ne m'arrête pas de vivre pour la regarder, si j'ai autre chose (et le mercredi soir ce n'est pas rare) la priorité sera donné à la vraie vie, pas à mon activité de légume derrière la TV. Mais bon si je suis chez moi un mercredi soir, avec mon chéri et une furieuse envie de glandouiller, c'est ce que je regarderai.

    Je parle de la nouvelle star. Un bon vieux télé-crochet revisité années 2000, avec un jury aux critiques acerbes. Ca me plait, surtout dans ce que j'appelle "l'ère du lisse", rien ne dépasse, le consensuel est un goût que l'on retrouve partout.

    Mais moi je préfère les jambons-beurre et les kébabs plein de salmonelles et de staphylocoques. Je suis comme ça, j'aime vivre dangereusement.


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  • Des jours que l'on préfèrerait sauter, mais hélas on n'a pas le choix du menu.

    Alors la veille, on appréhende, on a la bouche sèche, l'impression qu'une boule est venue se frayer un chemin dans notre gorge, cette sensation de poids sur la poitrine qui nous fait respirer difficilement. On a du mal à s'endormir parce que la perspective du lendemain tourne en boucle dans notre tête.

    Et puis, on y arrive.

    Jour J, est-ce que tout est OK?, je n'ai rien oublié avant de partir?, la tension est palpable dans la maison. Mieux vaut éviter de croiser mon chemin. 

    L'angoisse monte, la caravane passe.
    Finalement ce n'était rien du tout. Une broutille. Prise avec le sourire en plus.


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  • J'étais en train de faire un peu de rangement dans le local, on était au milieu de l'été, en plein après-midi. La sonnette retentit. Cela m'étonna, qui pouvait sonner à ce moment-là?

    C'est là que je fis sa connaissance. Il m'expliqua ce qu'il voulait, me parla de son rêve professionnel, je lui ai parlé de l'asso, en y mettant tout mon coeur, toute mon implication, je lui ai expliqué que ce que nous faisions était différent de ce dont il rêvait, mais que ça pouvait lui plaire, notre action étant similaire, et que ça pouvait aussi lui mettre le pied à l'étrier. Il fut séduit par mon argumentaire, je compris tout de suite qu'il allait s'impliquer lui aussi et devenir quelqu'un de décisif.

    Il a avancé très vite au sein de l'asso, toujours souriant, le genre de gars que tout le monde aime. Travailler à ses côtés est tellement agréable, il est clair dans ses explications, précis dans ses gestes, il a l'esprit d'équipe.

    Son rêve s'est enfin réalisé. Il va donc partir. Je suis vraiment heureuse pour lui. Il va me manquer. En fait il me manque déjà.


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