Ce que l'on entend pas assez : les revendications des cheminots

J'en ai assez d'allumer ma TV (grâve erreur je sais mais je persiste...) et de tomber sur les différents reportages sur les prises d'otage des usagers...
L'usager vu de face, de profil, de dos, bousculé, malmené, beurrk. Je ne peux plus le voir en peinture celui-là.

Les revendications des cheminots ne sont pas, elles, à l'honneur.
Renseignements pris au détour d'un reportage régional sur France 3, un syndicaliste donne enfin les revendications. Je monte le son.

Il explique qu'à Bordeaux, ils sont d'accord pour cotiser 40 ans...
Je me demande si les gens pris en otage sur TF1 le savent ça.

Mais ils veulent être totalement alignés sur le régime général.
Or, s'ils ont un régime spécial celui-ci est accompagné de quelques contraintes et évidemment si on leur supprime les avantages du régime, ils ne veulent plus des inconvénients.

A savoir :
- cotiser en moyenne 12 points de plus par rapport au privé (40% de charge social pour 28% dans le privé)
- toucher une pension proportionnellement plus petite au regard du dernier salaire touché (67% du dernier salaire à la SNCF contre 84% dans le privé).

C'est fou, ils veulent l'égalité... et pas le maintien de leurs "privilèges" qui en fait étaient financés par leur surcotisation et des pensions plus faibles.