• Aujourd'hui j'ai eu une grosse pensée pour maîtresse et nos épopées automobiles passées.

    Maîtresse et moi, deux co-voitureuses de choc collectionnions les pannes. Ce qui était toujours source de nombreuses aventures: la voiture qui freine en plein virage, qui démarre pas, qui fait de drôles de bruit, la panne de nos deux voitures et même de celle que l'on voulait bien nous prêter, les voyages en dépanneuses, en taxi, les passages chez concessionnaires et garagistes, les discussions téléphoniques avec les dames de l'assistance (remorquage à partir de 50 km du domicile, en général on frolait toujours les 50 histoire de se simplifier la vie)bref, on ne s'ennuyait jamais...

    Depuis la rentrée je n'ai eu qu'une panne de démarreur, par chance j'ai pu récupérer la voiture de mes parents en vacances ce jour-là. Aujourd'hui a eu lieu ma première panne en solitaire et sans solution de secours.

    Heureusement, je peux aller à mon boulot en bus (1h12 de trajet au lieu du quart d'heure en voiture). Ce matin je suis donc arrivée avec 45 min de retard. Et je pensais que le pire était derrière moi.

    Je n'imaginais pas que le retour serait encore plus épique. Il a fallu que je prenne le bus dans le mauvais sens... Conclusion : un tour pour rien et deux heures de trajet retour.

    C'est fatigant d'être moi...


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  • Ca y est, j'y suis allée. Encore un cercle restreint (enfin plus ou moins) dans lequel je viens d'entrer. En plus de celui des buveurs de café de bourge ça fait pas mal pour le même week-end.

    C'était bondé bien sûr, se mêlaient couples de futurs époux, stands en tout genre, et belle-mères déchainées.

    Les couples s'observent du coin de l'oeil chacun pensant qu'ils forment un bien plus beau couple que les deux autres vilains là-bas.

    Les stands sont nombreux, ils incarnent chacune des étapes du parcours du combattant des futurs époux :

    1) la salle (deux ans d'avance c'est bien...9 mois avant si on se marie en été c'est vraiment tendu, je parle d'expérience, car tout est plein)

    2) Le traiteur (à ce moment-là vous comprenez que le mot magique "mariage" multiplie tous les prix par 2 ou beaucoup plus)

    En général quand on va au salon on a déjà petit 1 et petit 2

    3) la robe et le costume (le défilé des robes de mariés, le clou du spectacle du salon, attroupement garanti, excellent moment pour faire un tour sur les autres stands)

    4) les bijoutiers (super-rabais : on a donc acheté les alliances)

    5) les imprimeurs (quoi ??? A 5 mois du mariage toujours pas de faire- part, vous êtes mal...)

    6) les confiseur et chocolatiers (eux, on les a dépouillés, fallait pas nous laisser entrer...)

    ...J'en passe beaucoup. Ce qui est sûr c'est que se marier demande une vraie organisation, quand un couple d'amis mariés nous avait dit de faire un rétro-planning un an à l'avance, ça m'avait fait sourire. Maintenant je ris moins et j'évite de dire le mot qui tue.


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  • Ca y est j'ai craqué... Enfin on a craqué .

    La première fois que je l'ai vu chez quelqu'un je me suis dit : c'est quoi ce truc de bourge. Pfff, une cafetière qui permet de se sentir "tendance" car elle est chère et le café vendu avec l'est encore plus. Jamais je n'achèterai ça.

    Moi de toute façon je ne suis pas à la mode.

    Mais évidemment, il ne faut jamais dire fontaine...

    A force d'aller boire de ce café chez des amis, à force de se dire il est pas mal quand même ce café, et puis c'est pratique on ne peut pas le louper, il est toujours bon...

    J'ai donc pensé que je pouvais me permettre la version cheap de Philippes, avec le café pas trop cher vendu au supermarché, mais n'étant pas une grande buveuse de café, ma vieille cafetière (donnée par mamie) ferait encore l'affaire quelque temps.

    C'était sans compter l'Opportunité: une réduc de 70 euros donnée par nos amis-parrains-tentateurs, bref la cafetière de bourge au même prix que la cafetière cheap.

    Bilan : chéri et moi, on a craqué. On a été dans le magasin à cafetières de bourges aujourd'hui. La boutique était pleine comme un oeuf. On a encore plus craqué en s'achetant le présentoir à café (15 euros de plus), mais tout de même ça en jette avec les amis...

    Et puis, il était bon le café ce soir...

     

     


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  • Jean-Marc m'a passé le flambeau de cette chaine. Apparemment elle est très répandue dans le fabuleux pays des blogs, je vais donc me livrer à ce petit exercice plutôt rigolo puisqu'il ne se termine pas par une prophétie de malheur du type si vous cassez la chaîne le pire de pire (ou le peer du pear...pour faire un renvoi à un post récent de Barbara) s'abattra sur vous.

    Vous allez découvrir mes côtés obscurs... Car je peux être

    1)  une crade-girl : il ya quelques années (l'année de la canicule pour être exact) j'ai fait le tour de Sardaigne à moto, le budget du voyage était vraiment mini- mini, à part une ou deux nuits passées chez l'habitant j'ai dormi sur la plage à la belle-étoile, car histoire de corser l'affaire, il n'y avait pas de tente dans mon paquetage (heureusement il n'a pas plu). J'ai pris quelques douches dans des campings mais c'était pas toujours facile de rentrer en grugeant, donc je n'ai pas été très propre pendant mon séjour...

    2) une linotte-girl : cette anecdote a failli me coûter très cher, le jour du concours d'entrée en première année d'IUFM, j'ai oublié ma carte d'identité. J'ai fait mes yeux de Droopy au mec de la porte qui m'a laissé composer contre l'engagement que je pouvais lui montrer en cours d'épreuve et j'ai appelé mes parents, ils ont débarqué au volant de leur 104 (mon père a même roulé sur des trottoirs) pour me l'apporter in-extremis. Ouf! Merci papa et maman. Un autre type s'est fait refouler pour la même raison. Vous connaissez la suite de mon parcours professionnel.

    3) une pleureuse-girl : je pleure toutes les larmes de mon corps régulièrement devant la télé. Mes dernières frasques de saule-pleureur se sont produites lors de la diffusion de "In her shoes" sur canal +.

    4) une astro-girl : un jour j'ai prononcé une phrase (presque) prophétique, "j'aimerais autant aller bosser lundi que de me casser les deux jambes", ça a marché, je me suis cassé la patte (et pas qu'un peu) en plantant une patinette dans une bosse (ça déchausse pas la patinette). Je sais quelle idée de dire ça quand on part au ski pour le week-end.

    5) une cageot-girl : quand j'étais en seconde,  j'avais la même coupe de cheveux que Diana Ross (ça c'était juste après ma période chien, avec une frange qui couvrait la moitié de ma tête. Heureusement j'ai effacé presque toute les preuves de cette époque-là. Si vous en trouvez contactez-moi, je suis prête à y mettre le prix (non, je rigole, vous savez déjà que je suis instit').


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  • Lu aujourd'hui dans la presse : selon le dernier sondage de l'institut CSA, seulement un Français sur deux (51%) se déclare catholique et un tiers (31%) sans religion. Un effondrement spectaculaire en un peu plus d'une décennie : en 1994, les fidèles à l'Eglise de Rome pointaient encore à 67%, les sans-religion à 23%. Les musulmans ont doublé (de 2% à 4%), les protestants (3%) et les juifs (1%) restent stables.

    Ce qui m'interpelle avec ces chiffres c'est la part des sans religion. Est-ce qu'on parle des athées et des agnostiques ou seulement des athées, car lorsque j'interroge mon entourage (principalement catholique) beaucoup se disent agnostiques. Ils doutent. Souvent ils ne sont pas d'accord avec le pape, avec le rejet de la contraception, mais se retrouvent dans les valeurs catholiques.

    A côté de cela, le fait de ne pas se marier à l'Eglise suscite de l'étonnement. C'est quelque chose de pas très fréquent en définitive. J'ai du prendre part dans ma vie à une dizaine de mariage et seuls deux couples qui se remariaient n'ont pas été à l'église.

    Et les candidats à la présidentielle, sont-ils croyants? A mon grand étonnement ils le sont tous à l'exception de l'extrême gauche.

    L'athéisme est-il une forme d'extrêmisme? L'idée progresse mais n'est visiblement pas encore vraiment dans l'air du temps.


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